XP EUROPE : l’acide hypochloreux, une révolution éco-responsable

XP EUROPE : l’acide hypochloreux, une révolution éco-responsable

Mise à jour : 18 septembre 2025 Temp de lecture : 4 min

Philippe Gueguen, passionné de basket, a construit au fil des années un parcours exceptionnel dans l’univers de la cosmétique avant de fonder XP EUROPE. Aujourd’hui président fondateur, il défend une idée forte : rendre accessible une innovation à la fois efficace, sûre et respectueuse de l’environnement. Avec l’acide hypochloreux, il croit à une révolution qui peut changer durablement nos usages. Dans cet entretien avec FinMag, il partage son histoire, ses convictions et ses ambitions.

XP EUROPE : l’acide hypochloreux, une révolution éco-responsable

Pouvez-vous nous raconter comment vous avez eu l’idée de lancer XP EUROPE ?

« J’ai toujours aimé les défis. Le basket m’a appris l’endurance, le travail d’équipe, la combativité. Mais très tôt, à 26 ans, j’ai senti l’appel d’un autre terrain : celui des cosmétiques. Chez Lutsine puis Onagrine, j’ai appris à aller vite, à structurer, à convaincre. Je suis devenu directeur régional, puis national, avant de participer à des aventures extraordinaires : le lancement d’Oenobiol, puis surtout mes dix années chez Caudalie. Quand je suis arrivé en 2000, l’entreprise réalisait 1 million d’euros de chiffre d’affaires. Dix ans plus tard, au moment de mon départ, elle en pesait 200 millions. C’est une immense fierté, parce que derrière les chiffres, il y a une équipe, une vision, une aventure humaine.

Après un passage chez Taaj, une marque de cosmétiques ayurvediques, j’ai eu envie d’écrire ma propre histoire. Avec mon ami Xavier Malaplate, nous avons fondé XP EUROPE pour porter une conviction simple : l’innovation n’est véritablement réussie que lorsqu’elle allie performance et responsabilité. »

Pourquoi avoir choisi l’acide hypochloreux (HOCl) ?

« L’acide hypochloreux, c’est une arme naturelle incroyable, efficace contre toutes les bactéries et les virus connus à ce jour …. Notre corps le produit à partir d’eau, de sel et d’énergie en générant ce que l’on appelle en termes techniques « l’explosion respiratoire » pour détruire virus et champignons. C’est redoutablement efficace, il n’existe pas de bactéries ou virus qui lui résiste. Si c’était le cas, l’être humain n’existerait plus depuis longtemps. L’ACIDE HYPOCHLOREUX est redoutable contre les champignons et spores.

La produire a un double intérêt : une efficacité démontrée scientifiquement et une démarche écoresponsable. Les industriels y trouvent un gain majeur : pas besoin de rincer, donc une consommation réduite en eau pour les gros consommateurs (un enjeu majeur pour les années à venir), et une efficacité supérieure aux produits chimiques classiques.

Que démontrent vos essais ?

L’acide hypochloreux a été utilisé dès la première guerre mondiale, notamment par les médecins Carrel et Dakin. Le problème c’est qu’il perdait son efficacité après quelques minutes. Aujourd’hui, grâce à une technologie moderne, nous disposons d’une formule stabilisée à plus de 18 mois.

Concrètement, après brumisation dans une salle agroalimentaire, un relevé bactérien montre qu’en une minute, toutes les bactéries sont détruites.Là où il fallait deux heures de désinfection avec des produits chimiques dangereux, l’ HOCL agit instantanément, sans aucun danger pour les opérateurs.

Nos tests montrent que l’HOCl est jusqu’à 300 fois plus puissant que l’eau de javel. Une réduction logarithmique de 6 Logs sur les bactéries et 5 Logs sur les Virus. Un produit désinfectant efficace à 99, 9% laisse encore 1000 bactéries vivantes sur un million, l’HOCL n’en laisse qu’une seule.

Quels obstacles avez-vous dû surmonter ?

Le principal frein, ce sont les habitudes. Dans l’industrie, on a du mal à croire qu’un produit efficace puisse aussi être sans danger.

Pourtant, les retours sont excellents : une salaison en Ardèche, par exemple, qui produit un million de saucisson par an, a adopté notre solution et témoigne de gains considérables, tant en efficacité qu’en sécurité pour ses salariés.

Il faut néanmoins passer par des protocoles de validation longs, souvent un à deux ans, ce qui représente un coût et du temps.

Quels marchés visez-vous avec XP Europe ?

Notre marché est à 360°, l’agroalimentaire bien sûr, mais aussi la mobilité (trains, avions, ambulances, pompiers), l’enseignement, la culture, le sport, le tourisme, l’hôtellerie-restauration, ou encore l’agriculture (avec un effet remarquable contre le mildiou).

Nous allons également lancer une gamme de cosmétiques à base d’acide hypochloreux, qui se révèle également efficace contre l’acné, le psoriasis, les rougeurs ou la cicatrisation. Le potentiel est énorme : aux états-Unis, la demande a explosé ces dernières années avec une progression verticale en 2024.

Quelles sont vos prochaines étapes ?

« Nous allons distribuer les quatre marques de notre partenaire ICB France : Chlorxitol, Brinasan, Brinacline et Miclorine, déjà présentes en industrie agro- alimentaire et clinique vétérinaire (les premiers à s’être intéressés).

En parallèle, nous préparons une levée de fonds pour constituer des forces de ventes spécialisés par secteur, répondre aux demandes en forte croissance et accélérer notre développement.

Notre ambition est claire : faire de l’acide hypochloreux une solution incontournable, à la fois pour l’industrie comme pour le grand public, dans une logique durable et responsable.

XP EUROPE, ce n’est pas juste une entreprise. C’est un combat. Le combat pour une innovation utile, respectueuse de l’homme et de la planète.

Si vous voulez avoir plus d’informations sur XP EUROPE, leur site est accessible https://xp-europe.com/

 

Marie-Ange Nodar
Écrit par
Marie-Ange Nodar est rédactrice de contenu pour FinMag, et est l’auteure de plus de 250 publications dans le domaine de la finance et des assurances en France. Au travers de ses interviews exclusives, elle transmet des conseils pratiques pour les professionnels et les particuliers souhaitant mieux comprendre et gérer leurs finances. Marie-Ange est titulaire d’un diplôme spécialisé en commerce international, et a vécu 8 années en Allemagne, avant de revenir s’installer en France.