Assouplissement de la politique monétaire par la Banque du Canada

Cet article a été vérifié par plusieurs sources indépendantes. Nous avons utilisé des outils IA pour en faciliter la lecture.
10 juin 2024 Temp de lecture : 3 min

La Banque du Canada a récemment adopté une politique monétaire plus souple. Elle a réduit les coûts d’emprunt de un quart de point de pourcentage, qui s’élèvent désormais à 4,75 %. Le gouverneur de la banque, Tiff Macklem, a laissé entendre que d’autres réductions pourraient être envisagées si l’inflation continue sur sa trajectoire actuelle. Toutefois, il a insisté sur le fait que les décisions seront prises réunion après réunion, indiquant que les décideurs politiques s’appuient sur des données et non sur un plan d’assouplissement prédéfini.

Les attentes des traders face aux prédictions des économistes

L’avenir des baisses de taux est influencé non seulement par les prévisions concernant la désinflation et la croissance du Canada, mais aussi par la perspective d’un assouplissement de la Banque du Canada avant la Réserve fédérale. Les traders de swaps au jour le jour estiment actuellement que la probabilité d’une nouvelle baisse en juillet est inférieure aux deux tiers. Ils anticipent deux baisses complètes d’ici à la réunion de décembre de la banque, ce qui réduirait le taux de référence au jour le jour à 4,25 %. Ils prévoient également que le taux atteindra 3,75 % d’ici juillet 2025.

En revanche, les prévisions des économistes diffèrent légèrement des attentes des traders. Selon un récent sondage de Bloomberg, les économistes prévoient que le gouverneur Macklem réduira les taux à 3,5 % d’ici mi-2025. Il est important de noter que ce sondage a été réalisé avant la récente baisse de taux de la banque centrale.

Le taux neutre : un sujet de débat

Lors d’une récente conférence de presse, M. Macklem a évité de répondre aux questions concernant le niveau final des taux, affirmant que les Canadiens ne devraient pas consacrer trop de temps à réfléchir au taux neutre. Il a cependant suggéré qu’il est peu probable que les taux d’intérêt reviennent aux niveaux d’avant la COVID-19.

La Banque du Canada a revu à la hausse l’estimation médiane du taux neutre, également connu sous le nom de r-star, passant de 2,5 % à 2,75 % en avril. Cela implique une marge de manœuvre pour de nouvelles baisses de taux, mais la banque centrale hésite à s’engager sur un objectif précis.

Baisse des taux : une réponse au contexte économique actuel

La décision de baisser les taux est une réponse au contexte économique actuel et vise à stimuler la croissance et la reprise. L’économie mondiale a progressé d’environ 3 % au premier trimestre de 2024, conformément aux prévisions de la Banque du Canada. Cependant, l’évolution vers la stabilité des prix varie d’une région à l’autre et l’inflation continue de diminuer dans la plupart des économies avancées.

Performance de l’économie canadienne

L’économie canadienne a renoué avec la croissance au premier trimestre de 2024, après un ralentissement lors de la deuxième moitié de l’année précédente. Toutefois, les données suggèrent qu’elle fonctionne toujours en dessous de son plein potentiel, ce qui indique une offre excédentaire. L’inflation, mesurée par l’indice des prix à la consommation (IPC), a de nouveau chuté à 2,7 % en avril, et les mesures de l’inflation de référence privilégiées par la Banque ont également ralenti.

Anticipation

Le récent virage de la Banque du Canada vers une politique monétaire plus souple soulève des questions sur le nombre de baisses de taux prévues pour cette année. Les opinions varient parmi les économistes et les traders, avec des prévisions allant de deux réductions d’ici décembre à une baisse progressive à 3,5 % d’ici mi-2025. La décision de la banque centrale de réduire les taux reflète la nécessité de soutenir la croissance et la reprise économiques, compte tenu des conditions économiques mondiales et nationales. À l’avenir, il sera crucial de surveiller les principaux indicateurs économiques et les tendances de l’inflation pour évaluer la possibilité de nouvelles baisses de taux.

Cet article a été vérifié par plusieurs sources indépendantes. Nous avons utilisé des outils IA pour en faciliter la lecture.