Débat sur les normes de fin de partie de Bâle III aux États-Unis

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27 juillet 2024 Temp de lecture : 3 min

Débat sur les normes de fin de partie de Bâle III aux États-Unis

L’adoption des normes de fin de partie de Bâle III aux États-Unis a suscité de nombreux débats. Le principal objectif de ce cadre réglementaire est d’améliorer les exigences en matière de fonds propres pour les banques, grandes et petites, ayant des activités de négociation importantes. Au fur et à mesure que les organismes de réglementation fédéraux se rapprochent de l’adoption de ces normes, il est nécessaire de prendre en compte les différents points de vue.

Cadre normalisé ou modèles de risque internes ?

L’un des principaux arguments contre la proposition de fin de partie est l’obligation pour les banques d’adopter un cadre normalisé pour déterminer les niveaux de fonds propres. Les critiques estiment que les modèles de risque internes, spécifiquement adaptés au profil de risque unique de chaque banque, sont plus efficaces. Cependant, les expériences passées ont montré que ces modèles internes n’ont pas réussi à prévenir les crises financières. Les faillites de la Silicon Valley Bank en 2008, entre autres, sont des exemples des lacunes de ces modèles de risque sophistiqués.

La fin de partie de Bâle propose une méthode standardisée qui ajoute de la transparence et de la fiabilité à la modélisation des risques. En évitant les modèles internes abscons et opaques, cette approche rend plus difficile pour les banques de dissimuler le risque dans des feuilles de calcul propriétaires. De plus, cela permet aux régulateurs et aux banques d’exploiter des données intersectorielles, ce qui peut aider à identifier et à traiter les crises potentielles avant qu’elles ne se produisent.

L’inactivité de l’argent liquide et la question de l’efficacité

Un autre argument contre la proposition de fin de partie est qu’elle oblige les banques à accumuler des liquidités inutilisées provenant de la vente d’actions, ce qui est perçu comme inefficace. Cependant, les banques peuvent toujours utiliser leurs liquidités capitalisées pour générer des revenus tout en améliorant leurs ratios de fonds propres. En vendant des actifs risqués et en achetant des bons du Trésor américain, les banques peuvent non seulement atténuer les risques, mais aussi contribuer au financement de projets d’infrastructure gouvernementaux, stimulant ainsi l’économie dans son ensemble.

Les critiques suggèrent également que de mauvaises décisions hypothécaires, plutôt que des produits dérivés, ont causé la crise financière de 2008. Cependant, les recherches indiquent que les banques qui respectent des exigences de fonds propres plus élevées sont plus susceptibles de prendre des décisions judicieuses en matière de prêt. La proposition finale, en obligeant les banques à réévaluer leurs bilans et à se délester d’actifs sous-performants, peut aider à éviter la souscription de prêts hypothécaires surendettés qui ont contribué au krach précédent.

L’accès au crédit : un obstacle potentiel ?

Les détracteurs de la fin de partie de Bâle III soutiennent également qu’elle limiterait l’accès au crédit, en particulier pour les communautés marginalisées. Toutefois, les grandes banques sont responsables d’une part disproportionnée des prêts hypothécaires, de l’immobilier commercial et des prêts aux petites entreprises par rapport aux coopératives de crédit et aux banques communautaires. Ces petites entités, qui ne sont pas soumises à Bâle III, peuvent combler les lacunes et répondre aux besoins des communautés mal desservies. De plus, les préoccupations potentielles concernant le système bancaire parallèle, qui pourraient survenir si l’activité de prêt quittait les grandes banques, peuvent être résolues par le biais de la réglementation et de la surveillance existantes.

Trouver un équilibre : réglementation et innovation

La mise en œuvre des normes de fin de partie de Bâle III représente une étape importante vers le renforcement du système financier et la protection contre les crises futures. Cependant, la vigilance et l’adaptabilité aux défis et aux tendances émergents sont cruciales. Cela favorisera un secteur bancaire résilient qui soutient la croissance économique et répond aux besoins des individus et des communautés.

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