Décision dramatique : saisie d'actifs russes appartenant à Deutsche Bank et UniCredit

Cet article a été vérifié par plusieurs sources indépendantes. Nous avons utilisé des outils IA pour en faciliter la lecture.
18 mai 2024 Temp de lecture : 3 min

Décision dramatique : saisie d’actifs russes appartenant à Deutsche Bank et UniCredit

Dans un récent rebondissement, un tribunal de Saint-Pétersbourg a ordonné la saisie d’actifs appartenant à Deutsche Bank et UniCredit sur le territoire russe. Cette décision fait suite à une action en justice engagée par la société énergétique russe RusKhimAlians contre les deux grandes banques européennes. Le litige a débuté lorsque Deutsche Bank et UniCredit ont retiré leurs garanties pour le développement d’une usine de traitement et de liquéfaction du gaz en Russie.

RusKhimAlians contre Deutsche Bank et UniCredit : le contexte

Le projet interrompu était une coentreprise entre RusKhimAlians et la société allemande Linde. Il a été suspendu à cause des sanctions occidentales imposées à la Russie suite à son invasion de l’Ukraine. Deutsche Bank et UniCredit, en tant que garants du projet, ont été attaquées en justice par RusKhimAlians qui avait déjà effectué des paiements à Linde pour la construction de l’usine.

Détails de la saisie des actifs

L’ordonnance du tribunal prévoit la saisie de 239 millions d’euros (260 millions de dollars) d’actifs de Deutsche Bank et environ 463 millions d’euros (504 millions de dollars) d’UniCredit. Les actifs concernés comprennent des titres, des biens immobiliers, des comptes bancaires et des actions de filiales.

Réaction de Deutsche Bank et UniCredit

En réaction à cette décision, Deutsche Bank a affirmé être entièrement protégée par un accord d’indemnisation existant. Néanmoins, la banque reconnaît la nécessité d’évaluer l’impact opérationnel immédiat en Russie et la manière dont la réclamation sera traitée par les tribunaux russes.

De son côté, UniCredit a exprimé son intention de se retirer de la Russie mais a souligné que le transfert de ses activités d’une valeur de 3 milliards d’euros violerait les sanctions occidentales contre Moscou. La banque a progressivement réduit son exposition à la Russie et a réussi à augmenter son ratio fonds propres/actifs pondérés en fonction des risques.

Réflexion sur les implications plus larges

La décision du tribunal de saisir les actifs de ces banques européennes met en lumière les défis constants auxquels sont confrontées les institutions financières étrangères opérant en Russie. Depuis l’attaque de Moscou sur Kiev en 2022, de nombreuses banques européennes ont choisi de se retirer du marché russe. Ceci, combiné aux sanctions occidentales, a créé un climat commercial instable pour les banques étrangères.

La saisie des actifs de Deutsche Bank et d’UniCredit en Russie soulève des préoccupations quant à l’impact possible sur leurs opérations et les implications plus larges pour les investissements étrangers dans le pays. Elle met également en évidence la relation complexe entre les institutions financières occidentales et la Russie dans un contexte de tensions géopolitiques.

Quel avenir nous attend ?

Alors que la situation continue d’évoluer, il demeure incertain de savoir comment les tribunaux russes mettront en œuvre la saisie des actifs et quelles mesures supplémentaires Deutsche Bank et UniCredit pourraient prendre pour protéger leurs intérêts. L’issue de ce procès pourrait avoir des implications significatives pour l’avenir des banques étrangères en Russie et pour le paysage financier global.

Cet article a été vérifié par plusieurs sources indépendantes. Nous avons utilisé des outils IA pour en faciliter la lecture.