Les FNB non transparents gérés activement : une tendance à la baisse ?

Cet article a été vérifié par plusieurs sources indépendantes. Nous avons utilisé des outils IA pour en faciliter la lecture.
15 juillet 2024 Temp de lecture : 3 min

Les FNB non transparents gérés activement : une tendance à la baisse ?

L’avènement des FNB gérés activement, notamment ceux qui adoptent des stratégies non transparentes, a été perçu comme un tournant majeur pour l’industrie américaine des FNB. Conçus pour offrir aux gestionnaires de Wall Street l’opportunité de protéger leurs stratégies d’investissement face à leurs concurrents, ces fonds n’ont pas rencontré le succès attendu. Quatre ans plus tard, ces FNB non transparents (ANT) gérés activement semblent être en déclin, alors que leurs homologues transparents prospèrent.

Un succès modéré

D’après les données compilées par Bloomberg et JPMorgan, l’accueil réservé aux ANT a été mitigé. Ils n’ont réussi à attirer qu’un modeste 9 milliards de dollars d’actifs depuis 2020, ce qui représente un peu plus de 1 % de l’actif total des fonds négociés en bourse gérés activement. Par contre, les FNB actifs ont représenté plus de 60 % des lancements de nouveaux fonds chaque année durant les quatre dernières années et ont capté un quart de tous les flux entrants d’ETF aux États-Unis au cours de l’année passée.

La transparence : le choix d’investissement privilégié

Les difficultés rencontrées par les fonds moins transparents peuvent être attribuées à la préférence des investisseurs pour connaître le contenu de leurs investissements et à leur réticence à payer pour des alternatives potentiellement moins chères. La transparence a toujours été une caractéristique des ETF, et l’émergence des ANT a été vue comme un pas en arrière. Comme le souligne Athanasios Psarofagis, analyste chez Bloomberg Intelligence, « les investisseurs veulent voir leurs avoirs. Les FNB ont été construits sur la transparence, c’était donc un pas en arrière ».

S’adapter aux préférences des investisseurs

Afin de regagner le terrain perdu, des gestionnaires de fonds tels qu’IndexIQ et Fidelity ont transformé certains de leurs ETF semi-transparents en versions plus transparentes. Cela suit une tendance similaire initiée par Franklin Templeton et Nuveen. Dans certains cas, les gestionnaires de fonds ont choisi de stopper totalement leurs offres non transparentes.

Fonds semi-transparents : un dilemme en matière de frais

Bien qu’un nombre limité de fonds semi-transparents ait enregistré des afflux de capitaux cette année, l’intérêt global reste modeste. L’un des facteurs en cause est les frais associés aux ANT. Ces fonds, censés offrir une expertise spécialisée en matière de sélection d’actions, commandent un prix plus élevé. Les frais moyens pour les ANT s’élèvent à 0,6 %, contre des frais médians de 0,5 % facturés pour tous les ETF. Cette structure de frais plus élevée a dissuadé les investisseurs à la recherche d’options plus rentables.

« Les frais sont importants dans l’univers des FNB. Les FNB semi-transparents ont tenté d’enlever ce qui était essentiellement un aspect fondamental et gratuit des FNB – la possibilité de voir les avoirs tous les jours – et de le supprimer”, explique Todd Sohn, stratège en FNB chez Strategas. « C’est comme dire que votre café gratuit coûtera désormais 5 $ ».

L’avenir des ETF réside dans la transparence et la rentabilité

Le déclin progressif des FNB non transparents gérés activement souligne l’importance de la transparence et de la rentabilité pour les investisseurs. Malgré les promesses initiales, les investisseurs ont nettement privilégié des alternatives transparentes et moins coûteuses. Les gestionnaires de fonds répondent désormais à cette demande en convertissant leurs offres semi-transparentes ou en les abandonnant. À mesure que le secteur des FNB évolue, la transparence et la rentabilité semblent être les principes directeurs, car les investisseurs continuent de rechercher les meilleures options de placement pour leurs portefeuilles.

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