Les investisseurs de Wall Street rassurés par la gestion des prix des médicaments de la partie D de Medicare

Cet article a été vérifié par plusieurs sources indépendantes. Nous avons utilisé des outils IA pour en faciliter la lecture.
28 janvier 2025 Temp de lecture : 3 min

Les inquiétudes initiales concernant les négociations sur les prix des 10 premiers médicaments dans le cadre du plan Partie D de Medicare semblent s’estomper. Cet apaisement est dû à la capacité apparente des grandes sociétés pharmaceutiques à gérer les prix finaux réduits fixés par le gouvernement fédéral. À l’approche de la date de révélation du 1er septembre, les dirigeants de ces sociétés ont commencé à discuter de leurs accords avec les Centers for Medicare and Medicaid Services (CMS) concernant le prix maximum juste (MFP).

Les grandes entreprises pharmaceutiques affichent leur confiance malgré la controverse

Bristol Myers Squibb, connu pour avoir produit l’anticoagulant Eliquis, a confirmé l’obtention du MFP de la part des CMS. La société exprime sa confiance dans sa capacité à gérer l’impact sur ses revenus, en particulier compte tenu de la contribution significative d’Eliquis, qui a rapporté 3,4 milliards de dollars à son chiffre d’affaires du deuxième trimestre. De même, Johnson & Johnson, un autre géant de l’industrie, a exprimé sa confiance dans la gestion de l’impact de la loi sur la réduction de l’inflation (IRA) sur ses médicaments, malgré des problèmes avec le processus.

Défis juridiques et sentiment des investisseurs

Bristol Myers Squibb et Johnson & Johnson ont tous deux intenté une action en justice contre le gouvernement, arguant que les pouvoirs accordés par l’IRA sont inconstitutionnels. Bien que leurs poursuites aient été rejetées par les tribunaux, ils prévoient de faire appel. Cependant, ces contestations juridiques n’ont pas découragé les investisseurs. Les analystes interprètent les signaux de ces géants pharmaceutiques comme l’indication d’une baisse de prix plus gérable que ce que l’on craignait initialement.

L’avenir de la tarification des médicaments sur ordonnance

La loi sur la réduction de l’inflation représente une étape importante vers la réduction des prix des médicaments sur ordonnance pour les bénéficiaires de Medicare. Le gouvernement et les sociétés pharmaceutiques sont en négociation depuis février, avec une conclusion officielle prévue pour le 1er août et les prix finaux annoncés le 1er septembre.

Implications pour les bénéficiaires de Medicare

Les nouveaux prix ne seront pas effectifs avant janvier 2026, mais les économies prévues sont substantielles. Le Congressional Budget Office estime que la composante de négociation de l’IRA pourrait permettre au gouvernement d’économiser jusqu’à 98,5 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie. Les bénéficiaires de Medicare devraient s’attendre à des copaiements plus prévisibles à partir de 2026, accompagnés d’un plafond de 2 000 $ pour tous les bénéficiaires de la Partie D de Medicare l’année prochaine.

Malgré les perspectives prometteuses, les entreprises pharmaceutiques résistent toujours au processus de négociation, allant jusqu’à intenter des poursuites pour empêcher les nouveaux prix d’entrer en vigueur. Elles soutiennent que le processus est inconstitutionnel et pourrait entraver la recherche et l’innovation en matière de médicaments. Cependant, elles continuent de prévoir une croissance solide et expriment leur confiance dans leur capacité à gérer les pertes potentielles dues à la baisse des prix de Medicare.

Réflexions finales

Bien que les contestations juridiques persistent, les économies potentielles pour le gouvernement et les bénéficiaires de Medicare sont importantes. Les prix finaux négociés seront annoncés en septembre, marquant une étape importante vers la réduction des coûts des médicaments sur ordonnance pour les bénéficiaires de Medicare. Ce développement a apparemment apaisé les craintes de Wall Street concernant les négociations sur les prix des médicaments de la Partie D de Medicare en vertu de la loi sur la réduction de l’inflation. Les sociétés pharmaceutiques se montrent désormais confiantes dans la gestion de l’impact de la réduction des prix, ce qui rassure les investisseurs.

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