Les PDG des grandes banques discutent des projets de réglementation lors d'une audience au Sénat

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20 mars 2025 Temp de lecture : 3 min

Les PDG des grandes banques discutent des projets de réglementation lors d’une audience au Sénat

Les principaux dirigeants du secteur bancaire américain ont récemment comparu devant le Comité sénatorial des banques pour exprimer leurs préoccupations concernant les éventuelles augmentations de capital et les nouvelles réglementations susceptibles de perturber le secteur bancaire et l’économie en général. Cette réunion s’inscrit dans un contexte d’opposition véhémente de l’industrie à la proposition dite de “Bâle Endgame”, un plan visant à réorganiser la manière dont les banques déterminent leurs fonds propres pour absorber les pertes.

Les dirigeants des grandes banques s’opposent aux règles de Bâle

Des PDG influents, tels que Jamie Dimon de JPMorgan Chase, David Solomon de Goldman Sachs et Brian Moynihan de Bank of America, soutiennent que les règles proposées à Bâle augmenteraient les exigences de fonds propres de 20 % à 25 % pour les plus grandes banques. Ils affirment que cela les contraindrait à augmenter les tarifs des services ou même à cesser de les offrir, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur l’économie.

Dimon, dans ses remarques préparées, a averti que si le projet de proposition est mis en œuvre, il transformera considérablement l’économie américaine d’une manière que la Réserve fédérale n’a pas examinée ni envisagée. Il a également critiqué d’autres nouvelles réglementations en matière de consommation, affirmant qu’elles manquent d’analyse économique rigoureuse.

Les régulateurs confirment la nécessité de nouvelles règles

Cependant, les régulateurs estiment que les nouvelles règles, y compris les augmentations de capital, sont essentielles pour protéger le système bancaire contre des perturbations inattendues, en particulier après la chute de trois banques plus tôt cette année. Ils sont convaincus que des exigences plus strictes garantiront la stabilité et la résilience du secteur bancaire.

Les PDG cherchent à influencer les démocrates modérés

Les PDG voient l’audition comme une opportunité de convaincre les sénateurs démocrates modérés que les règles proposées pourraient entraver les prêts, ce qui nuirait aux petites entreprises et aux consommateurs. Ils soutiennent que les règles de Bâle sont inutiles et nuisibles à la compétitivité de l’économie américaine. Charlie Scharf, PDG de Wells Fargo, s’est dit préoccupé par le fait que la réglementation sur les fonds propres pourrait restreindre les opérations futures de sa banque.

Mesures “Endgame” de Bâle III : la question centrale

Le point crucial de l’audition concerne les mesures “Endgame” de Bâle III, élaborées en réponse à la crise financière mondiale de 2007-2009. Ces mesures visent à augmenter le montant des fonds propres que les banques doivent maintenir en réserve pour se protéger contre l’insolvabilité. La proposition augmenterait les exigences de fonds propres des banques de 16 % en moyenne et étendrait la portée des nouvelles exigences aux petites banques.

Les PDG confrontés aux sénateurs de gauche

Bien que les PDG soient susceptibles d’adapter leur message aux législateurs modérés qui pourraient influencer les futures exigences, ils pourraient faire face à l’opposition de membres plus libéraux du comité, tels que la sénatrice Elizabeth Warren, connue pour sa fermeté envers les PDG sur les questions de consommation.

Au-delà des exigences en matière de fonds propres

L’audience pourrait également aborder d’autres préoccupations, y compris des questions de consommation telles que les frais de retard sur les cartes de crédit et la rémunération des PDG. On s’attend à ce que les dirigeants s’attaquent à l’augmentation de la dette nationale et à la nécessité de changements réglementaires qui favorisent l’expansion et la compétitivité des entreprises.

Le récent témoignage des dirigeants de banques devant le Comité sénatorial des banques souligne la controverse persistante entourant les éventuelles augmentations de capital et les nouvelles réglementations. Alors que les PDG soutiennent que ces mesures pourraient nuire à l’économie, les régulateurs insistent sur leur nécessité pour la stabilité du secteur bancaire. L’issue de ce conflit aura des répercussions profondes sur l’industrie et l’économie en général. Il reste à voir comment les législateurs répondront à ces préoccupations et trouveront un équilibre entre réglementation et croissance économique.

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