Une banque publique éthiopienne récupère la majorité de ses fonds suite à un dysfonctionnement de système

Cet article a été vérifié par plusieurs sources indépendantes. Nous avons utilisé des outils IA pour en faciliter la lecture.
30 juin 2024 Temp de lecture : 3 min

Une banque publique éthiopienne récupère la majorité de ses fonds suite à un dysfonctionnement de système

La Commercial Bank of Ethiopia (CBE), la plus grande banque du pays, a récemment été affectée par un problème de système. Ce dernier permettait aux clients de retirer des montants dépassant le solde de leur compte. La banque a déclaré une perte rapide de 14 millions de dollars, la nouvelle de l’incident s’étant rapidement répandue parmi les clients.

Les retraits non autorisés et leurs auteurs

La CBE a rapporté qu’environ 15 000 personnes ont profité de ce dysfonctionnement, retirant des fonds qui ne leur appartenaient pas. Étonnamment, les étudiants universitaires ont été les principaux bénéficiaires de ce dysfonctionnement, représentant la majorité des retraits illégaux. Par conséquent, les établissements d’enseignement de tout le pays ont encouragé leurs étudiants à restituer l’argent.

Récupération notable des fonds perdus

La CBE a réussi à récupérer une partie importante des fonds perdus. Actuellement, environ 80 % de ceux qui ont profité du dysfonctionnement ont volontairement restitué l’argent. Cependant, 567 personnes n’ont pas encore rendu l’argent indûment perçu. Pour les encourager à restituer les fonds, la banque a utilisé une tactique inhabituelle d’humiliation publique : afficher leurs noms et les détails de leur compte en ligne.

Le président de la CBE, Abe Sano, tout en minimisant l’impact des pertes, a souligné le mauvais message que cela enverrait si l’argent n’était pas entièrement récupéré. Avec un total de 23 milliards de dollars d’actifs et plus de 40 millions de clients, la CBE est l’une des plus grandes banques d’Afrique. Le maintien de la confiance des clients et du grand public est essentiel pour la banque.

Le dysfonctionnement du système n’est pas dû à une cyberattaque

La banque centrale éthiopienne a indiqué qu’une mise à jour du système et une inspection de routine étaient à l’origine du problème, dissipant ainsi les spéculations initiales sur une cyberattaque. Le dysfonctionnement a eu lieu le 16 mars 2024, les transactions résultant de l’erreur de système allant de 9 cents à 5 350 $.

L’importance des systèmes bancaires sécurisés

Cet incident souligne la nécessité d’avoir des systèmes sécurisés et fiables dans le secteur bancaire. À mesure que la dépendance à l’égard de la technologie et des transactions numériques augmente, les banques doivent donner la priorité à la sécurité et à l’intégrité des systèmes pour éviter de tels problèmes et protéger les fonds des clients.

La voie à suivre : tests et mesures de cybersécurité

Il est primordial pour la CBE et d’autres institutions financières d’effectuer des tests complets pour assurer la qualité avant de mettre en œuvre des mises à jour ou des modifications du système. Il est tout aussi crucial d’investir dans des mesures de cybersécurité avancées pour se prémunir contre les cybermenaces potentielles et l’accès non autorisé aux comptes des clients.

Alors que la Commercial Bank of Ethiopia a réussi à récupérer une partie importante des fonds perdus suite à un dysfonctionnement de système, l’incident rappelle brutalement l’importance de disposer de systèmes solides et sécurisés dans le secteur bancaire. Mettre l’intégrité et la cybersécurité des systèmes au premier plan est essentiel pour préserver la confiance des clients et réduire le risque d’incidents futurs.

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