Ares & Co : l’excellence du conseil depuis 16 ans

Mise à jour : 26 janvier 2025 Temp de lecture : 6 min

Olivier Dupin, Partner et fondateur, présente Ares & Co à FinMag, le cabinet de conseil de Direction Générale dédié aux Services Financiers, qui, depuis 2009, se consacre à l’accompagnement des décideurs du secteur avec une expertise pointue et des solutions sur-mesure.

Ares & Co : l’excellence du conseil depuis 16 ans

Pouvez-vous nous présenter Ares & Co ?

Nous avons créé Ares & Co en 2009 sur une idée simple : développer un cabinet de conseil de Direction Générale dédié au secteur des Services Financiers.

Notre mission consiste à résoudre des problèmes complexes pour lesquels nos clients ont besoin d’un accompagnement. Nous travaillons principalement avec des membres de comités exécutifs (COMEX), des directions générales (CDG), et des responsables métier.

Dans quels domaines êtes-vous amené à intervenir ?

Nous intervenons dans les services financiers, principalement dans trois secteurs :

  • Le secteur bancaire :
    • Nous collaborons avec des banques commerciales, essentiellement les cinq ou six grands établissements les plus connus en France.
    • Nous travaillons également avec des banques de développement, telles que l’AFD ou la BPI.
    • Nous intervenons auprès des banques centrales, comme la Banque de France ou la Banque d’Angleterre.
  • Le secteur assurantiel :
    • Nous accompagnons les compagnies d’assurance, mais aussi les mutuelles d’assurance, les instituts de prévoyance et les intermédiaires dans la distribution de produits d’assurance (courtiers, réseaux de CGP-CGPI).
  • Les fonds d’investissement :
    • Nous travaillons avec des fonds investissant dans des sociétés liées aux Services Financiers, en particulier des acteurs mid-cap.

    Quels types de problématiques abordez-vous ?

    Nous travaillons en missions courtes (en moyenne trois à quatre mois), au cours desquelles nous intervenons pour résoudre un problème, instruire une décision ou mettre en œuvre une action. Chaque mission s’appuie sur une approche ciblée et resserrée, avec un objectif clairement défini et un périmètre d’intervention précis.

    Nous travaillons sur des sujets classiques de stratégie tels que l’élaboration de plans stratégiques, l’allocation de ressources, les décisions d’investissement, ainsi que les opérations de croissance externe ou de cession.

    Nous accompagnons aussi nos clients sur des enjeux opérationnels liés à leur performance.  Cela peut concerner l’organisation des équipes et des processus, la performance des réseaux de distribution, l’intégration d’entités récemment acquises ou encore des problématiques de tarification, qui sont particulièrement cruciales dans le secteur bancaire.

    Dans les secteurs fortement réglementés comme la banque et l’assurance, nous avons développé une expertise spécifique sur les problématiques de finance et de gestion des risques. Ces interventions incluent les adaptations aux exigences réglementaires, le pilotage stratégique pour optimiser la conformité et la performance des établissements, l’allocation du capital, la gestion actif-passif (ALM – Asset Liability Management) et les analyses de risques. Dans le contexte économique actuel, marqué par une croissance faible, les préoccupations autour du coût du risque prennent de l’ampleur. Nous menons des missions qui se concentrent sur l’analyse approfondie des risques réels, l’évaluation de leur matérialité et la définition de stratégies pour mieux les gérer.

    Pourquoi choisit-on Ares & Co ?

    Sur le marché du conseil en stratégie, on trouve des acteurs de différentes tailles : des très gros, des moyens et des petits. Les grands acteurs, et même les moyens, se concentrent sur la taille et les volumes : des milliers de consultants, présents dans de nombreux pays, avec une approche industrialisée du métier.

    Ares & Co est une petite structure, avec ses singularités et son identité propre.

    Le premier élément qui nous distingue est selon moi notre degré de spécialisation. Nous avons choisi de nous concentrer exclusivement sur le secteur des services financiers, ce qui nous permet d’avoir une expertise et une technicité pointues. Nos équipes comprennent d’anciens banquiers ou assureurs qui parlent le même langage que nos clients. Cette compréhension approfondie des métiers de nos clients est une force majeure, qu’il s’agisse de banque ou d’assurance.

    Le deuxième élément est la sécurité que nous apportons à nos clients. Notre réputation s’est construite sur l’excellence de nos missions et sur la qualité des résultats livrés à nos clients. Nous nous assurons que nos recommandations soient toujours étayées et solides. Un compliment marquant que nous avons reçu d’un client, après 12 ans de collaboration avant son départ à la retraite, a été : « Vous êtes le seul cabinet qui ne m’ait jamais fait prendre une mauvaise décision. » Cette capacité à dire non à un client lorsque nous estimons que sa décision est risquée, quitte à perdre des honoraires, est l’une de nos singularités. Cela construit une relation de confiance sur le long terme.

    Le troisième élément est notre capacité à innover. À notre modeste échelle, nous trouvons des solutions originales et adaptées aux enjeux spécifiques de nos clients.

    Quels sont, selon vous, les principaux défis que le marché du conseil devra relever dans les années à venir, en particulier dans les services financiers ?

    Le marché du conseil s’est retourné il y a environ 18 mois, provoquant de grandes difficultés pour de nombreux acteurs. Les annonces de licenciements, plans de départs et restructurations dans la presse témoignent de la complexité actuelle du marché. Du fait de la taille modeste de notre structure, nous sommes moins touchés par ces turbulences.

    Dans les services financiers en particulier, je distingue trois tendances pour les années à venir : le retour de la recherche de rentabilité, la nécessité de nouvelles stratégies de croissance, et des ruptures importantes dans la gestion des ressources humaines, en particulier dans la manière dont les banques et les compagnies d’assurance doivent gérer leurs collaborateurs.

    Le retour de la rentabilité est un enjeu évident. Après une décennie de taux d’intérêt artificiellement bas, voire négatifs, la remontée des taux impose de nouvelles contraintes. Les banques et compagnies d’assurance ne peuvent plus compter sur une ressource gratuite et doivent désormais s’assurer que leurs activités sont suffisamment rentables pour couvrir ces coûts accrus. Dans ce contexte, atteindre une rentabilité suffisante et créer de la valeur devient un exercice de plus en plus complexe. Les modèles économiques subissent une pression croissante, exacerbée par des critiques venant de plusieurs fronts : les États, notamment la France, accusent les banques de réaliser des profits excessifs, et les consommateurs jugent les tarifs bancaires trop élevés.

    En parallèle, l’augmentation du coût des ressources oblige les banques à repenser leurs stratégies de croissance. Dans le secteur assurantiel, la problématique est similaire, bien qu’avec une nuance notable. Contrairement au secteur bancaire français, qui est fortement concentré avec 5 à 6 grands groupes parmi les 30 plus importants au monde, le secteur assurantiel est encore très fragmenté. La France compte environ une centaine de compagnies d’assurance, souvent de taille modeste. L’un des défis majeurs pour ce secteur sera de favoriser la maturation et la consolidation, afin de faire émerger des acteurs d’envergure européenne, voire mondiale, comme cela a été accompli dans le secteur bancaire.

    Enfin, la gestion des ressources humaines constitue un enjeu crucial. Les nouvelles générations (X, Y et Z) ont un rapport au travail profondément différent et des attentes plus élevées envers leur banque ou leur compagnie d’assurance. En tant que consommateurs, ils acquièrent une maturité croissante sur les produits et services bancaires ou assurantiels, tandis qu’en interne, les banques et compagnies d’assurance peinent à développer des compétences au même rythme. Ce phénomène est amplifié par une mobilité professionnelle élevée : les collaborateurs changent de poste en moyenne tous les trois ans, ce qui complique la fidélisation des relations avec les clients.

    La gestion des talents, le développement des compétences, la fidélisation des collaborateurs et la valorisation de la marque employeur deviendront des priorités absolues pour les banques et les compagnies d’assurance dans les années à venir.

    Si vous voulez avoir plus d’informations sur Ares & Co, leur site est accessible https://www.aresandco.com/fr et vous pouvez les suivre sur https://fr.linkedin.com/company/ares-&-company

Marie-Ange Nodar
Écrit par
Marie-Ange Nodar est rédactrice de contenu pour FinMag, et est l’auteure de plus de 250 publications dans le domaine de la finance et des assurances en France. Au travers de ses interviews exclusives, elle transmet des conseils pratiques pour les professionnels et les particuliers souhaitant mieux comprendre et gérer leurs finances. Marie-Ange est titulaire d’un diplôme spécialisé en commerce international, et a vécu 8 années en Allemagne, avant de revenir s’installer en France.