Basikon 2024 : La croissance fulgurante d’une fintech internationale et 100% digitale !

Mise à jour : 30 mai 2024 Temp de lecture : 4 min

Thomas Nokin, fondateur de Basikon, évoque pour FinMag cette fintech 100% API et 100% digitale. En seulement quatre ans et sur fonds propres, Basikon a déployé plus de 25 systèmes bancaires, tout en maintenant sa rentabilité. Parmi leurs réalisations notables, citons FLOA Bank, filiale de la BNP, et Arrawaj, une des plus grandes banques africaines.

Cette réussite témoigne de l’agilité de cette solution et de sa capacité à révolutionner des systèmes bancaires autrefois coûteux et complexes. Traditionnellement, ces projets mobilisaient des dizaines de personnes sur plusieurs années avant d’être opérationnels. Aujourd’hui, Basikon facilite le quotidien de millions d’utilisateurs en rendant les transactions plus fluides et plus faciles d’accès. C’est ce qu’ils ont fait avec le projet Arrawaj avec plus de 100 workflows permettant des milliers de transactions par jour.

Basikon 2024 : La croissance fulgurante d’une fintech internationale et 100% digitale !

Pouvez-vous nous présenter Basikon ?

Basikon est un éditeur de logiciel SaaS pour les opérateurs financiers.

Pourquoi avoir créé Basikon ?

J’ai une expérience technique notable, ayant occupé pendant longtemps le poste de CTO chez Efront, une entreprise française de renom rachetée ultérieurement par BlackRock pour 1,6 milliard de dollars. Par la suite, j’ai rejoint Cassiopée, acquise par Sopra Banking. C’est là que j’ai été confronté au monde du crédit et aux logiciels obsolètes, peu adaptés au digital, coûteux et très lourds.

L’émergence du digital et des technologies innovantes telles que celles des GAFA ont démontré qu’il était possible de repenser le Core Banking, encore basé sur des technologies web datant d’il y a 15 ans.

Que permet votre plateforme ?

Nous avons démarré avec une plateforme axée principalement sur la gestion des crédits, un processus complexe, et  impliquant le client, les partenaires intermédiaires, la décision d’octroi du crédit, le décaissement, les prélèvements mensuels, la gestion des recouvrements éventuels, le tout avec des signatures électroniques, des vérifications de passeports en ligne, la génération de contrats, etc.

Nous avons entrepris de digitaliser l’ensemble de ces opérations. Notre plateforme peut gérer l’intégralité du circuit, qu’il s’agisse de produits aussi variés que des prêts auto, des prêts immobiliers, du crédit à la consommation, du BNPL (Buy Now Pay Later) ou encore de l’affacturage. Chaque cas présente des scénarios légèrement différents, et notre plateforme est conçue pour gérer tous ces types de situations. C’était notre point de départ.

Depuis, nous avons ajouté un Core Banking complet comprenant la gestion des comptes, des comptes d’épargne et des paiements. Certains de nos clients utilisent notre application Basikon pour facturer leurs propres clients quotidiennement. Si vous souhaitez créer un compte prêt à l’emploi, vous pouvez le faire avec Basikon en seulement quelques mois.

A qui s’adresse votre solution ?

Pour accorder des prêts en tant qu’institution de crédit, il faut être une banque. Mais on peut aussi être un établissement financier, soumis à une réglementation moins stricte, voire simplement une entreprise proposant de la location longue durée, échappant alors à toute régulation. C’est un domaine très ouvert. Les courtiers peuvent également jouer un rôle d’intermédiaire, nécessitant tout de même une plateforme pour gérer leur processus d’acquisition de clients. En France et dans toute l’Europe, vous rencontrerez une régulation, mais en Afrique, le secteur est bien plus libre.

Nous servons un mélange d’opérateurs fortement réglementés et d’opérateurs plus libres, tous cherchant essentiellement à prêter de l’argent à des tiers.

Quels sont les éléments différenciants de Basikon ?

La modernité est notre élément différenciant. Comme nous avons commencé notre activité il y a cinq ans, nous sommes sans doute le seul opérateur à proposer la couverture fonctionnelle que nous offrons actuellement.

Bâtir tout un système bancaire en si peu de temps n’est pas une mince affaire. Nous sommes 100% API et 100% digitaux. On parle souvent du parcours client, du processus d’onboarding client digital, mais on oublie parfois que l’optimisation du parcours des employés en back-office peut aussi considérablement augmenter la productivité.

Nous accélérons tous les processus et rendons les banques plus agiles. D’ailleurs, notre ligne directrice est “Soyez une fintech, ne vous laissez pas devancer par les startups fintech, vous avez également la possibilité de vous réinventer dès maintenant en utilisant une plateforme comme Basikon”.

Et puis on sait que l’intelligence artificielle va tout révolutionner, mais pour qu’elle fonctionne correctement, elle doit être pleinement intégrée au cœur des systèmes. Si vous disposez d’un système sans API, l’IA ne pourra pas fonctionner aussi efficacement qu’avec Basikon, où tout est simplifié, flexible et agile.

Basikon est une structure internationale ?

Dès le départ, l’un de nos cofondateurs étant basé en Espagne, nous avons adopté une approche diversifiée, en concevant notre produit pour être utilisé à l’international. Nos deux premiers clients étaient basés en France et en Afrique, ce qui nous a immédiatement propulsés sur la scène internationale.

À présent, nous disposons d’une filiale en Belgique et avons ouvert l’année dernière des bureaux en Espagne et en Belgique. Cette année, nous ouvrons nos portes en Allemagne afin de conquérir le marché germanophone.

Si vous voulez avoir plus d’informations sur Basikon, leur site est accessible https://www.basikon.com/en/home ou vous pouvez les suivre sur https://fr.linkedin.com/company/basikon

Marie-Ange Nodar
Écrit par
Basée dans le Sud-Ouest, elle décrypte pour vous les actualités financières.